Troupe théâtrale
ABUS DANGEREUX
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ABUS DANGEREUX
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- le complexe du type ou Néron face à son destin
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- l'horrible affaire de Mac Cinnock castle
- l'étoile rouge ne répond plus
- la petite maison de thé dans la prairie
- une fraise dans le sablier
- ailleurs sur le web
- laissez nous une trace ...
- les représentationsVol au dessus d'un nid de six coupscomédie en 3 actespublic : à partir de 10 ans – durée : 1h45
- Abus Dangereux l'historiqueSi la naissance officielle d’ ABUS DANGEREUX date du 2 janvier 1988, sa gestation fut longue, très longue, bien plus longue que celle de n’importe quel éléphanteau, quelque soit son origine.
Nos archivistes doivent remonter le temps jusqu'à l'année 1983, où ils découvrent la lueur timide d'une étincelle dans les mémoires théâtrales de la Maison pour Tous de Marcoussis. En effet, à cette époque, l'Atelier Théâtre, sous la direction de la Compagnie Z, montait "PLEIN GAZ", la première pièce écrite par la Toto Brother's Company. Déjà, s'ébauchait le fragile embryon du bourreau à la hache.
L'an suivant, les mêmes récidivent avec une fresque historique à la gloire de la quête du Graal Marcoussissien à travers le temps, la recherche éternelle de la Fraise Mythique."UNE FRAISE DANS LE SABLIER" voit le jour. Elle laissera un souvenir indélébile de joyeux débiles dans les mémoires indigènes.
La Compagnie Z, en 1985, cessa ses activités avec la Maison pour Tous, mais le feu des planches brûlait toujours la plante des pieds de l'Atelier Théâtre ! Pratiquement seuls, les courageux petits comédiens en herbe montent "LE COMPLEXE DU TYPE", la troisième pièce de la Toto Brother's Company. On y verra défiler la glorieuse légion romaine, se battre des gladiateurs et l'incendie de Rome sur une scène de la dimension d'un mouchoir de toge! Le fœtus ricanait, au chaud sous sa cagoule.
Puis vint une année sabbatique : 1986.
N'y tenant plus, l'Atelier Théâtre de la Maison pour Tous se reforma. Depuis longtemps, Kurosawa et le cinéma nippon les faisaient rêver. Les mélopées des geishas et les cris de guerre des samouraïs emplirent donc le Mill Club transformé en petit théâtre pendant cette période. On s'adonna à la pratique assidue du thé au jasmin et à l'exercice du sabre.
"LA PETITE MAISON DE THÉ DANS LA PRAIRIE" initia le cher public local à l'art du Kabuki. C'était en mai 1987.
En octobre de la même année, le bébé bourreau tranche d'un coup sec de hache le cordon qui le retenait encore à la MPT.
Il naît officiellement en janvier 1988 et remonte "LA MAISON DE THÉ". Il est à noter que le spectacle d'Abus Dangereux fut le premier à remplir les 300 places de la nouvelle salle marcoussissienne Jean Montaru .
Avril 1989. L'équipe se lance dans un pari fou : faire mieux que Lucas et Spielberg avec 2000 F de subvention municipale !
Abus Dangereux monte "L’ÉTOILE ROUGE NE RÉPOND PLUS !", une pièce de science-fiction soviétique écrite par la Toto Brother's Company. Des moyens colossaux sont engagés : la maquette d'un vaisseau spatial de 15 km de long, film, photo, musique décoiffante, costumes futuristes et soviétiques, décors époustouflants et le concours d'un extra-terrestre encore plus effrayant que la belle-mère d'E.T.!!
Ils reviennent sur Terre en 1991 pour "L'HORRIBLE AFFAIRE DE MAC CINNOCK CASTLE", une comédie policière very british, signée une nouvelle fois des Toto Brothers.
Puis soudainement, en avril 1996, ils revisitent, ré-écrivent et remontent "LE COMPLEXE DU TYPE ou NÉRON FACE A SON DESTIN", un péplum délirant salué unanimement par la presse locale coincée dans l'arène du Cirque Maxime entre une meute de gladiateurs et une bande de lions affamés.
Le 8 décembre 2001, ils partent sur les traces d’Alexandre Dumas avec « SAUVEZ LE DAUPHIN! », une pièce de Cape & d’Épée avec poursuites, duels et cavalcades. - Vol au dessus d'un nid de six coupsDrame de l’Ouest en trois actes écrit par La Toto Brother’s Company.Poursuivis par une bande d’Apaches, les passagers d’une diligence de la Wells & Fargo se réfugient dans un saloon planté au milieu de nulle part. Il s’avère très vite que l’endroit n’est pas aussi sûr qu'il y paraît. Tenu par un couple d’Irlandais alcooliques et roux, le saloon appartient en fait à une vieille psychopathe bien plus sanguinaire que les Indiens du coin. L’institutrice, le pasteur, l’aventurier et le cocher qui croyaient avoir sauvé leur vie vont rapidement déchanter.
On pense que les choses vont rentrer dans l’ordre avec l’arrivée de la cavalerie des États-Unis mais c’est Mam’zelle Mimi du Gai Paris qui va lui voler la vedette. La tension va encore monter d’un cran avec la venue d’une pistolera spécialiste de la chasse au scalp et du duel au pistolet… - Sauvez le dauphinUne triste nuit de l’An de Grâce 1638, au palais du Louvre, un brigand enlève le petit Dauphin, Louis Dieudonné, celui qui sera un jour Louis le Quatorzième.
La duchesse de Chevreuse ainsi que la nourrice royale tentent de réconforter l’infortunée souveraine pendant que le roy Louis XIII et le cardinal de Richelieu lancent leurs meilleurs éléments aux trousses du ravisseur…
La pièce, une comédie originale écrite tout exprès pour Abus Dangereux, s’articule en trois actes et cinq tableaux rythmés par des scènes de duels, de trahisons et de poursuites à cheval !
- Le complexe du type ou Néron face à son destinNous sommes en 68 après J.C., Néron règne sur Rome et Agrippine, sa mère règne à travers Néron.L'empereur souffre de son manque de popularité et charge Vulgus Répugnus, un assassin qu'il vient de grâcier, de tuer le général Langélus, le héros qui commande la VIème Légion.Parchoka Buicka, la Grande Prêteresse de Vénus, rêve de renverser Néron avec l'aide du général, encore faut-il le convaincre de trahir son Impérator. Sa grande beauté et son expérience des hommes devraient utilement faciliter les choses. Malheureusement, à deux doigts du but, elle est tuée par Vulgus Répugnus qui se trompe de cible. L'arrivée de la sœur jumelle de Parchoka sauve l'homme de main de la mort et lui permet de rebondir.Agrippine s'inquiète pour son Empereur de fils, il pratique le martyr de chrétiens (le sport national de l'époque) avec beaucoup moins de conviction qu'auparavant, son moral de tyran semble au plus bas. Elle cherche conseil auprès du sénateur Oportunix Faucus, politicien véreux et servile. Aurait-elle parcouru tout le long chemin qui mène au pouvoir absolu pour voir craquer son "tout-petit" alors que plus rien ne le menace plus ?La route jusqu'au trône fut pourtant rude, une route semée de trahisons, de meurtres et d'alliances des plus sordides, l’Oeuvre de toute une vie !Parmi les nombreuses admiratrices que le général Langélus compte à Rome, outre le Chœur Antique au grand complet, se trouve Octavie, la propre femme de l'empereur. Octavie, fragile bibelot de pureté au milieu de cette collection de dépravés, un rien de rêveuse et nunuche. Agrippine n'en fera qu'une bouchée !Au cours de deux heures que dure "LE COMPLEXE DU TYPE", les coups bas, les assassinats, les complots, les vacheries, les gaffes vont se succéder à un rythme soutenu et quelque soit la grandeur de la salle, les spectateurs auront droit aux lions du Cirque Maxime, au luxe du Palais Impérial, à un combat de gladiateurs, à la musique de la Glorieuse VIème Légion et à l'incendie de Rome.
- L'horrible affaire de Mac Cinnock castleNoyé dans les brumes d'Ecosse, au fin fond des Highlands, Mac Cinnock Castle pleure son maître. Lors de sa dernière chasse, Sir Archibald a trouvé la mort, une mort atroce si l'on en croit l'autopsie. Et la cornemuse égrène les notes lugubres d'une marche funèbre...De passage dans la région, un personnage dont la réputation n'est plus à faire, un cerveau hors paire doublé d'un homme d'action exceptionnel ayant résolu les énigmes les plus ardues de son temps, prend aussitôt l'affaire en main. Ce fabuleux détective londonien n'étant autre que Charles O'Chromes accompagné de son inséparable ami, le Docteur Clacson. On a la quasi certitude que l'auteur de cet effroyable crime sera démasqué. Car c'est un meurtre, tout le prouve !L'assassin habite le manoir, mais qui est-ce ? Lady Mac Cinnock, la veuve éplorée, aurait-elle tué son époux pour d'obscure raisons de vengeance ? La fille de la victime, Miss Margareth, cacherait sous un abord pour le moins austère, un tempérament que ne renierait pas la plus dégourdie des Carmen andalouses. Son père l'aurait-il découvert et dût-elle le faire taire ? Ou bien est-ce son vieil ami le colonel Mac Ecketh, qui aurait supprimé son frère d'arme pour les beaux yeux de la Lady.Le passé du personnel de Mac Cinnock Castle ne serait lui non plus sans taches. Oliver, le très stylé majordome, aurait eu une jeunesse pour le moins tumultueuse, aussi aventureuse que celle d'Harvey, son garde chasse de frère. Leurs vieux démons ont pu remonter à la surface et les pousser à se débarrasser de leur encombrant patron...Juste armé de son implacable logique, de son flair infaillible, d'un formidable sens de l'observation et d'un non moins utile revolver de gros calibre, notre limier eût pu confondre l'assassin en trois scènes d'une page si n'était survenue la troublante Maureen Lartish, sa pire ennemie, l'étoile montante de Scotland Yard...On l'aura compris, "L'HORRIBLE AFFAIRE DE MAC CINNOCK CASTLE" est un pastiche des aventures de Sherlock Holmes, un hommage à ce fin détective qui nous a tous fait rêver, mais c'est aussi une pièce originale spécialement écrite pour Abus Dangereux par la Toto Brother's Company.Comme toutes les pièces montées par la troupe de Marcoussis, c'est une complète création allant des costumes dessinés pour l'occasion à la musique originale composée par le très professionnel Gérard Tartamella en passant par un décor modulable.Elle compte trois actes, sept comédiens, un régisseur, une solide bande sonore et de superbes costumes d'époque.
- L'étoile rouge ne répond plus !En l'an 2917, tout va pour le mieux sur la Terre, la paix règne et une certaine détente s'est instaurée entre les Grands. Pourtant malgré tous les bienfaits que cela entraîne, ce n'est pas du goût de tout le monde. Aussi les Colonies Soviétiques Galactiques décident-elles d'affréter l’Étoile Rouge, le fer de lance de la flotte cosmique, pour aller remettre la Terre à l'heure de Moscou.Hélas, rien ne va sur le vaisseau. Le capitaine est au bord de la crise de nerf, l'ordinateur, lui, est amoureux du commissaire du peuple, Maria Salopova qui matonne sévèrement l'équipage. On distille clandestinement de la vodka grâce au samovar atomique, on se fait porter pâle, on tire au flan, on essaie de connaître la nature de l'arme secrète que l’Étoile Rouge emporte sans ses flancs.La collision avec un météorite permettra, au moins, d'élucider ce mystère. Le clone de Joseph Staline apparait et prend une place importante dans l'échelle hiérarchique du vaisseau. La vie à bord devient rapidement impossible. L'équipage, malmené par tous ces chefaillons, se met à comploter, il y a de la mutinerie dans l'air !"L’Étoile Rouge ne répond plus !" est avant tout une pièce comique, un pastiche, version popof de "La guerre des étoiles" écrite pour le plaisir de jouer les Lucas et les Spielberg avec des trucages à la gomme, sur scène, en direct.Les mésaventures de l’Étoile Rouge auraient tout aussi bien pu avoir pour cadre un vaisseau spatial français nommé "La Croix de Lorraine" et Staline serait devenu le Général de Gaule ou Napoléon.Abus Dangereux utilise pourtant de gros moyens pour cette pièce : un décor imposant, une somptueuse partition musicale, des projections de films et de diapositives et un éclairage réglé au quart de poil, huit comédiens et trois personnes en régie.
- La petite maison de thé dans la prairieÇa y est, ils remettent ça !Après une chronique géniale sur les balbutiements de l'aérospatiale (Plein Gaz), après un monument à travers les âges (Une fraise dans le sablier), et un grandiose Péplum à rendre sourd Cecil B. Demill (Le complexe du Type), l'atelier théâtre de la MPT revient.Lorsqu'elle apprit que "La petite maison de thé..." allait être montée à Marcoussis, Catherine Deneuve prit la gérance d'un hôtel louche à Pigalle, espérant ainsi mieux sentir le personnage de Madame Ti-Fortou, la Tenancière, Valérie Kapriski s'adonna au saké, briguant le rôle de la Gueïsha Koka-Soda. Pour celui de Toublo-Ké, Adjani se fit volontairement malmener par une bande de loubards de Malakoff. Delon, Belmondo et Lino Ventura prirent des courts d'art floral et de sabre. Mais comme le disent si justement les sectionneurs de l'équipe de France de rugby : "On ne change pas une équipe qui gagne !".Une année de réflexion dans les plus célèbres temples Zen du Japon a été nécessaire aux Théâtreux marcoussissiens. Il leur a fallu plonger au plus profond d'eux-mêmes, dépasser le stade du Moi, du Sur-Moi, du Ça et du Sous-Moi, revenir à l'état de perfection originelle en gommant tous les acquis de notre société artificielle. Après ce voyage dur mais indispensable aux origines de l'Homme et après avoir réappris à faire cuire leur viande et à marcher sur les pattes de derrières, ils collaborèrent avec le Grand Maître Kurosawa à son chef-d’œuvre : "Ran" . Kurosawa, l'auteur de "Blanche-Neige et les sept Samouraïs" et de "Kaguéshumaker, le Shogun alsacien" tira un grand profit de cette bouffée d'air frais et occidental. Par la suite, il autorisa une adaptation de "Ran" pour le public français plus cartésien."Ran" signifie dans la langue de Molière : Chaos, Confusion ou plus simplement Bordel, d'où le titre de la pièce "La petite maison de thé dans la prairie".La Première, donnée pour l'anniversaire de l'Empereur Hiro-Hito, fut un franc succès. Ensuite vint une tournée triomphale à travers tout le Japon.Chargés de ce précieux fardeau culturel, ils reviennent humblement le déposer aux pieds des marcoussissiens à Hollywood-sur-Salmouille comme on dit à Tokyo.
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